La Galerie de l’Accademia offre l’une des plus importantes collections de peinture italienne ancienne, mais les longues files d’attente des visiteurs sont principalement pour Michel-Ange.
C’est le deuxième site muséal d’Italie en termes de recettes après la Galerie des Offices, et le record s’explique facilement : dans ses espaces surpeuplés (1,7 million de personnes en 2018 !), la Galleria dell’Accademia expose le plus grand nombre au monde de sculptures de l’un des plus grands artistes de la Renaissance, Michel-Ange Buonarroti, dont le célèbre, très aimé, très admiré David, qui seul polarisait de longues files patientes à l’entrée, indifférent à la chaleur de l’été et au froid de l’hiver.
La naissance de la Galerie est due à Pietro Leopoldo, Grand Duc de Toscane, qui en 1784 a organisé la nouvelle Académie des Beaux-Arts dans les locaux d’un hôpital du XIVe siècle et d’un ancien couvent, et l’a progressivement enrichie grâce aux œuvres récupérées avec la suppression des églises et des sièges ecclésiastiques. Mais l’événement décisif pour l’histoire du musée fut sans aucun doute le transfert, en 1873, du David de Michel-Ange de la Piazza della Signoria (où une copie est aujourd’hui visible), placé ensuite dans la Tribuna spécialement conçue à cet effet.
Outre David, les salles de la galerie abritent aujourd’hui plusieurs chefs-d’œuvre de grands artistes italiens, tels que Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Pontormo, Andrea del Sarto et d’autres ; le modèle suggestif du Viol des Sabines de Giambologna, dont l’œuvre finale se trouve dans la Loggia dei Lanzi ; la plus importante collection de peintures sur fond d’or ; et le Musée des instruments de musique, où sont exposés certains instruments de Stradivari et de Bartolomeo Cristofori, l’inventeur du piano. En résumé : la galerie est un musée à ne pas manquer, mais si vous craignez la foule, profitez des ouvertures du soir en été et profitez du David en toute détente.
